Origine du couscous

Le couscous, tout comme le tajine, est un plat traditionnel emblématique des pays du Maghreb (Tunisie, Maroc, Algérie, Lybie, Mauritanie et le Sahara occidental). En effet, la semoule de blé dur est l’aliment de base de ces pays. Elle est différente du blé tendre, appelé aussi « froment », lequel est utilisé pour la fabrication du pain, de la pizza, … etc. Et le terme « couscous » désigne aussi bien la semoule (une fois cuite à la vapeur) que le plat en entier.

L’origine du couscous est souvent attribuée, par les historiens, au peuple berbère (groupe ethnique autochtone d’Afrique du Nord). D’ailleurs, le plus vieux couscoussier au monde, datant du XIe siècle, a été découvert en Kabylie (région d’Algérie peuplée de Berbères) où l’on cultivait déjà le blé. Et le mot « couscous » vient du mot berbère « k’seksu » (ou encore « seksu »). Par la suite, ce plat s’est étendu dans le monde entier en commençant par le bassin méditerranéen (Espagne, Italie, Grèce, Turquie, Syrie, Maroc, Algérie, …).
Le couscous dans la tradition maghrébine et dans le monde
Le couscous est un élément essentiel de l’identité culturelle maghrébine. D’ailleurs, il a été déclaré officiellement « Patrimoine maghrébin commun ». Et plus récemment, un projet vise à le classer au rang des patrimoines communs de l’humanité par l’ONU (Organisation des Nations Unies).
Le plat de couscous fait partie des plats de tous les jours, mais se déguste aussi lors des occasions spéciales (mariage, cérémonies religieuses, naissance, offrandes, circoncision, décès, …). Surtout lors de l’Aïd el-Kebir qui signifie « fête du sacrifice » ou « grande fête ». Mais attention, ne le confondez pas avec l’Aïd el-Fitr qui signifie « petite fête » et qui marque la fin du ramadan.
Il revêt également une symbolique très forte, car c’est un plat de partage et de solidarité. Ainsi, on se réunit volontiers autour d’un bon couscous pour renforcer les amitiés, les alliances ou pour témoigner de l’hospitalité et de la générosité.

La France a découvert le couscous lors de la colonisation de l’Algérie (XIXe siècle). Mais d’autres historiens culinaires pensent que le couscous est connu en France depuis plus longtemps que ça. En effet, à l’époque médiévale, des auteurs français en parlaient déjà dans leurs œuvres littéraires. Comme François Rabelais (1483-1553) qui parlait de « coscosson » dans le récit de « Gargantua » et de « Pantagruel » ; ou encore Alexandre Dumas qui l’appelait « coussou coussou » dans son « Grand Dictionnaire de Cuisine » ; …

Mais ce n’est qu’au XXe siècle que le couscous connaît une véritable expansion dans la société française. En effet, nombre de « Pieds-noirs » (Français d’Algérie) avaient massivement immigré dans la métropole pour servir de renfort pendant la guerre. Ce qui fait que de nos jours, le couscous fait partie des 3 premiers plats préférés des Français. D’ailleurs, le « couscous royal » (avec merguez, boulettes de viande, poulet, …) est très apprécié dans les familles françaises.
Le couscous possède différentes appellations selon les pays et les régions. Ainsi, en Algérie, il s’appelle « ta`aam »(nourriture) ou « barbucha» (gros grains) ; au Maroc, on le nomme « kseksou » ; en Sicile, c’est « cùscus » … etc.
La préparation du couscous
La préparation de ce plat, ainsi que le choix des ingrédients dépendent des climats et des régions, mais aussi du pouvoir d’achat de chaque famille. Ainsi, nous avons le couscous des villes, le couscous des montagnes, le couscous des riches, le couscous des pauvres, … Par exemple, dans le désert, où les légumes frais sont rares, le couscous est agrémenté de viande salée et séchée. Dans le bassin méditerranéen, on le prépare volontiers avec du poisson. Ou encore, dans les familles peu fortunées, on mange plus de couscous aux légumes, car la viande est trop chère.
Et enfin, en Afrique noir, on se régale de couscous au mil, tandis qu’au Moyen-Orient, on mange du boulgour et au Sahara, on a adopté le couscous à l’orge.
Ce met peut se déguster froid ou chaud, sucré ou salé, et même en dessert ou au petit-déjeuner. D’ailleurs, il existe plusieurs sortes de couscous :
- la t’faya qui est sucré salé et parfumé à la cannelle. Il se déguste avec du poulet, des raisins secs et des oignons caramélisés. Et on l’accompagne souvent avec du lait fermenté ou du thé à la menthe très sucré.
- le bidaoui (Maroc) aux 7 légumes.
- le couscous khoumassi ou awerkis (Maroc) qui est un mélange de plusieurs céréales (farine de blé dur, de blé tendre, de maïs, d’orge, …).
- le couscous à la viande salée et séchée ou au khlii (viande confite dans de la graisse).
- le thiéré (Sénégal) qui est un couscous à base mil.
- le couscous de Belboula à base de semoule d’orge.
- … etc

A noter que le couscous préparé en salade et consommé froid devient du taboulé.
La préparation du couscous revêt un caractère presque cérémonial dans les familles maghrébines. En effet, la semoule subit différentes étapes de préparation et de cuisson avant d’être présentée à table.
L’histoire du couscous nous apprend aussi qu’auparavant, on utilisait de la semoule d’orge pour préparer le couscous. Mais hélas, sa préparation était trop compliquée et trop longue. Par conséquent, elle a été remplacée par de la semoule de blé dur qui est beaucoup plus pratique. Par ailleurs, dans les pays occidentaux, il existe des semoules déjà pré-cuites. Ce qui est une hérésie pour les pays orientaux où la préparation du couscous se fait impérativement de façon artisanale. C’est-à-dire que les grains étaient broyés avec des meules de pierre et séchées à l’air libre. Ensuite, des groupes de femmes s’attelaient à préparer la semoule avec un mélange d’eau et de farine et à faire des boulettes pour mieux les conserver. Plus tard, avant de la faire cuire, elles passaient la semoule au tamis et la travaillaient avec leurs mains et un peu d’eau salée dans de grandes bassines (« gessra »). Et enfin, elles la faisaient cuire dans le haut du couscoussier grâce à la vapeur du bouillon. En effet, ce dernier se trouvait en bas et contenait de la viande et des légumes.

La particularité de la préparation de ce plat tient aussi dans l’ustensile de cuisine très particulier qu’on utilise : le couscoussier. Ce dernier est une sorte de grosse marmite en métal (aluminium ou inox). Il possède 2 parties : d’une part, le « panier vapeur » au-dessus pour faire cuire la semoule et d’autre part, la « grosse marmite » du bas qui sert à faire cuire le bouillon ainsi que la viande et les légumes. En fait, c’est la meilleure façon de faire cuire la semoule, car celle-ci va s’imprégner des arômes du bouillon. En outre, la vapeur va la faire gonfler et la rendre légère et plus digeste. D’ailleurs, pour profiter au maximum de cette vapeur, la ménagère maghrébine scellait les 2 parties soit avec un torchon trempé dans de l’eau et de la farine, soit avec un sac en plastique, soit encore avec une sorte de joint en caoutchouc.

A noter que les premiers couscoussiers étaient des plats en terre avec de gros trous ou des paniers de vannerie. On les plaçait sur de grosses marmites d’eau bouillante afin que la vapeur cuise la semoule. De nos jours, ils sont plutôt en métal. Et il serait inconcevable pour toute famille maghrébine qui se respecte de ne pas avoir cet ustensile à la maison.
La recette du couscous
Ainsi, traditionnellement, le couscous est un savant mélange de semoule fine, de semoule épaisse, de farine et d’eau. Et auquel on rajoute parfois des pois chiches.
Actuellement, grâce aux progrès techniques de fabrication, nous disposons de la semoule pré-cuite. C’est vrai que ce n’est que de la semoule industrielle, mais cela a le mérite de nous faire gagner beaucoup de temps. Mais si vous souhaitez quand même utiliser de la semoule artisanale, vous en trouverez dans les épiceries orientales ou spécialisées.
A l’origine, la recette du couscous ne comportait qu’une seule variété de viande (cf. couscous facile et rapide). C’était soit du mouton, soit du chameau, soit du poisson, du poulet, … etc. Et en général, on privilégiait les morceaux à mijoter. Pour ce qui est des légumes, cela dépendait de ce que les gens avaient sous la main ou même de la saison : courgettes, carottes, pommes de terre, poivrons, courges, navets, cardes, céleri, chou, … etc. Quant aux épices, on utilisait volontiers du ras-el-hanout et de la harissa. Et selon le type de couscous, on pouvait utiliser d’autres épices telles que le gingembre, la cannelle ou différentes poivres. Et enfin, on pouvait agrémenter le plat soit de raisins secs, soit d’oignons caramélisés.
La préparation traditionnelle de la semoule obéit à des règles et des procédés très élaborés. Ainsi, il faut déjà préparer la semoule crue. On étale cette dernière dans un grand plat afin de mieux la travailler. On y verse un filet d’huile d’olive et on égrène avec les doigts. L’huile d’olive va faire que les graines se désolidarisent entre elles. Ensuite, on y ajoute de l’eau (de préférence froide pour ne pas déclencher un début de cuisson) et on fait de nouveau rouler les grains entre les 2 paumes des mains. L’eau va commencer à faire gonfler la semoule crue et cela facilitera la cuisson. Ensuite, on laisse un petit temps de pause avant de faire cuire la semoule à la vapeur. L’idéal serait de la déposer dans un torchon et de la recouvrir avec, avant de la mettre dans le panier à vapeur. On compte environ 15 min de cuisson. Puis, on reverse le couscous dans la gessra et on le retravaille en rajoutant un petit peu d’eau. Puis, on le remet dans le panier à vapeur pendant 15 min encore. Cette opération peut se répéter 2 à 3 fois. Et à la cuisson finale, on rajoute une sorte de beurre rance (le « smen »), on égrène une dernière fois et c’est prêt.

A noter que cette technique de cuisson ne convient pas à la semoule pré-cuite car une seule phase de cuisson suffit. Quant au beurre rance qui est utilisé pour donner un arôme particulier à la semoule, vous pouvez le remplacer par du beurre normal. Et enfin, vous pouvez saler ou pas votre semoule, mais c’est comme la question de savoir s’il faut saler ou pas l’eau des pâtes : c’est une affaire de goût.
Comment présenter et déguster le couscous
Pour la présentation du plat, vous pouvez utiliser un grand plat ou un plat à tajine. En général, on sert la semoule à part et le bouillon contenant les légumes et la viande à part. La raison est simple : des personnes peuvent préférer manger leur couscous avec plus de viande ou au contraire plus légumes. Idem, pour les raisins secs, si vous en mettez, car des personnes peuvent ne pas les aimer dans leur couscous. Et enfin, présentez aussi la harissa dans un petit bol et diluée avec un peu de bouillon. Tout le monde ne mange pas forcément très épicé.

L’autre façon de présenter le plat de couscous est aussi de mettre la semoule dans un grand plat creux de manière à faire une sorte de dôme. Ensuite, creusez un puit au centre, dans laquelle vous verserez une grosse louche de bouillon. Et enfin, disposez les viandes au-dessus de la semoule et les légumes sur les côtés.
La méthode traditionnelle pour manger ce met de choix est de se servir d’une cuillère à soupe ou de sa main droite. Certains utilisent même du pain.
Les valeurs nutritionnelles du couscous
Le couscous est considéré comme un plat équilibré et avec de nombreux bienfaits pour la santé. D’ailleurs, les anciens lui accordaient même une vertue médicinale. En effet, il contient du céréale, des légumes frais et de la viande (rouge ou blanche). Ainsi, le céréale apporte tous les nutriments et les fibres que le corps a besoin. Idem pour les légumes qui sont aussi riches en vitamines et en fibres. Et enfin, la viande et le pois chiche sont une source importante de protéines.
Dites-moi, dans les commentaires, si vous avez aimé cet article sur l’histoire et l’origine du couscous ou si vous voulez ajouter d’autres informations. 🙂
Crédits : (https://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/); Répio « Blé »/ Photo de Mireille Fillol « Maroc »/ Photo de WW2 Gallery « 1943, Algérie française, Ali Pacha, chef berbère tire avec une mitraillette Thomson entouré d’autres Berbères et d’officiers de l’armée française »/ Photo de Pinuxette « Couscous Merguez »/ Photo de Pinuxette « Couscous Merguez »/ Photo deAshley Van Haeften « Moorish women preparing couscous, Algiers » (femmes maures préparant le couscous, Alger/ Photo de kjbax « Zara making couscous » (Zara préparant du couscous)/ Photo de Hisham Assaad « Moghrabieh-Traditional Plaestinian Dish-60 » (Plat traditionnel palestinienne à base de gros couscous)/ Photo de Eltpics « Morrocan couscous » (couscous marocain)
Sources : http://www.ecoliers-berberes.info/couscous.htm; https://fr.wikipedia.org/wiki/Couscous; https://www.martinotaste.com/fr/blog-fr/histoire-du-couscous-de-sa-creation-a-vos-assiettes/; http://niarunblog.unblog.fr/patrimoine-et-identite/le-couscous-dorge-au-poisson/lhistoire-du-couscous/; http://www.couscous-rapidos.fr/2018/02/02/lhistoire-du-couscous-en-quelques-mots/; http://cuisinesdumaroc.unblog.fr/2015/04/11/histoire-du-couscous/comment-page-1/#comment-6; https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%Afd_al-Adha; https://lesucresale-doumsouhaib.com/couscous-a-lagneau/#comment-74491; https://www.lci.fr/international/ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-aid-el-kebir-ou-aid-al-adha-la-plus-grande-fete-musulmane-de-l-islam-celebree-du-mardi-21-au-vendredi-24-aout-2018-2096185.html
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Article très complet et super passionnant ! Mais quelle que soit l’origine ou la recette, le meilleur couscous est celui qu’on fait soit même 🙂
Merci pour votre gentil commentaire ! Et c’est vrai que le meilleur couscous est celui que l’on prépare avec amour
merci pour votre article, cela dit le tagine reste marocain et non maghrébin. il faut repartir loin dans l’histoire pas à partir de 2010. d’ailleurs aujourd’hui même, c’est qu’au maroc que vous verrez le tagine dans chaque maison dans tout le maroc sans parler de la cuisine de rue! merci.
Jamais le tajine veut dire plat en Algérie et il se décline de moults façons, salé généralement et aussi sucré et c’est aussi un ustensile en cuivre, ou fonte ou encore en terre pour faire cuire les différentes galettes dites kesra , ou feuilles pour la chakhchoukha dites msemen / trid/ ftir/rgag….
Il suffit avec votre pillage des patrimoines Tunisiens et Algériens, c’est une honte , vous avez aussi essayé avec le caftan qui est d’origine perse et ramené en Algérie par les ottomans, qui fut un genre de manteau d’homme et dont les femmes Algériennes ont détourné en vêtement typiquement féminin, puis lors de l’invasion française, les Algériens ayant fuit vers le Maroc l’ont transmis, et puis vient le Raï musique Algérienne qui a faillit être détourné aussi etc etc
Desole mais lrs tadjines se feaisaient en Algerie depuis des annees dt annees meme nos voisin en france ne le faisait pas dans les annees1970, nos meres l qppelaient el melhgua dans certaines famille. Le tadjine etait u’ met qui se faisait dans la regionde constantine a l est de l algerie
le plus vieux tajine en afrique du nord a été trouvé en algérie il date de plus de 3000 ans
Bonjour,
totalement d’accord avec vous ! un excellent article je vous remercie pour ce partage 🙂
Bonjour Elyssa,
merci pour le compliment et merci de vous être arrêtée sur notre blog ! 🙂🙏🏻 Belle journée à vous !
Eva G.
Vous mélangez tous couscous et la semoule. La semoule est une farine de blé dur, fine moyenne ou grosse.
Le couscous est le résultat de la préparation entre la semoule moyenne, la farine du blé tendre (le froment) de l’eau tiède et de la grosse semoule. Autrefois on préparé un vrais couscous roulé à avec les deux mais. Dans un grand plat en terre cuite, on mettait 2 pognées de semoule moyenne, une pognée de farine de froment et 1 à 2 cuillères à soupe d’eau tiède, on fait rouler dans le sens d’une montre et dans l’autre sens contraire ainsi on rajoute continuellement la semoule, la farine et l’eau. ensuite on le dépose dans un plat en osier on le balance dans le sens verticale pour séparer la grosse graine de couscous et du couscous fin. le gros grains de couscous sera déposé dans un autre plat et c’est à ce moment que l’on doit utilisé la grosse semoule et le froment avec la paume de la mains avec des mouvements circulaires afin de la réduire en fin coucous. Je suis chef cuisinière et depuis mon enfance j’ai vu ma grand mère et ma mère préparer le couscous tout les vendredi. A ne pas mélangé le couscous et la semoule.
Bonjour, je vous remercie de votre contribution et je suis ravie que l’article vous ait interpellée. Quant à la définition du couscous, si vous avez bien lu l’article en entier, vous verrez que j’explique comment on fabrique la semoule traditionnelle destinée à la préparation du plat de couscous. Je vous laisse ces quelques extraits de l’article :
– « …le terme « couscous » désigne aussi bien la semoule (une fois cuite à la vapeur) que le plat en entier… »
– « … des groupes de femmes s’attelaient à préparer la semoule avec un mélange d’eau et de farine et à faire des boulettes pour mieux les conserver… »
– « …traditionnellement, le couscous est un savant mélange de semoule fine, de semoule épaisse, de farine et d’eau… »
Par ailleurs, le terme « couscous » désigne aussi bien le plat en entier que la semoule spéciale qui sert à le fabriquer et seulement lorsqu’elle est cuite. En d’autre terme, la semoule crue ne peut pas être appelée couscous.
Bien amicalement 🙂
Bonjour,
Pour quoi vous ditês que le couscous est est attribué par les historiens au maroc, et dans la même phrase vous ditês le plus vieux couscouier a été trouvé en Kabylie au djurdjura « Algérie » ??
Pour votre information, Le plus vieux couscous au monde est un couscous fait à base de gland et non au blé.
Zineddine
Bonjour Zinedine ! Merci de partager votre intérêt pour l’histoire du couscous. J’attire votre attention sur cet extrait de l’article justement : »…le plus vieux couscoussier au monde, datant du XIe siècle, a été découvert en Kabylie (région d’Algérie peuplée de Berbères)… ». Les historiens ont attribué l’invention du couscous aux Berbères et il faut savoir que la région de Kabylie, malgré qu’elle soit en Algérie, comptait en grande partie une population de Berbères. Par conséquent, cette cuisine faisait déja partie de leur culture et ce malgré l’endroit où ils se trouvaient. D’autre part, je ne connais pas le couscous fait à base de gland. De plus, la culture du blé est aussi très ancienne. Quoiqu’il en soit, cet article est le fruit de plusieurs semaines de recherches et de recoupement d’informations de sources sérieuses.
Bonjour Éva, ce qui vous échappe, certainement, c’est que les Berbères ne se trouvent pas au Maroc(exclusivement), mais les Berbères se trouvent dans toute l’Afrique du Nord(y compris l’Algérie). Donc, quand on parle de berbères, cela ne veut pas dire Maroc,comme vous semblez assumer!
Donc, Zineddine, a raison, de faire cette remarque, pourquoi vous dites que le couscous est originaire du Maroc(ce qui est complètement faux)et dans la même phrase, vous dites que les plus vieux ustensiles qui ont servi à cuisiner le couscous ont été retrouvés en Algérie(dans plusieurs endroits, d’ailleurs, notamment dans la tombe du Roi Numide Algérien,Massinissa et dans la région de Tiaret).
Le couscous est originaire d’Algérie, toutes les preuves historiques et anthropologiques y attestent. Il s’était diffusé ensuite au reste de l’Afrique du Nord.
Bonjour Davos,
merci de votre contribution, mais encore une fois lisez bien l’article en entier s’il vous plaît. Voici un extrait de l’article : »… le plus vieux couscoussier au monde, datant du XIe siècle, a été découvert en Kabylie (région d’Algérie peuplée de Berbères) où l’on cultivait déjà le blé … ». Par conséquent, je n’ai jamais dit que les Berbères ne se trouvaient qu’au Maroc. Par ailleurs, si vous êtes convaincu que le couscous est originaire de l’Algérie, c’est que vous avez vos propres convictions déja toutes faites. Et dans ce cas là, je ne peux rien dire de plus que ce que j’ai déja dit dans mon article.
Amicalement 🙂
Comme attesté par Lucie Bolens, des outils de fabrication de couscous ont été trouvé dans la tombe de Massinissa, à Constantine, en Algérie » rien avoir avec la kabylie »
Des ustensils complets ont été trouvé par ailleurs dans la région de Tiaret en Algérie (Lucy Bolens, 1990, p.282). » rien avoir avec la kabylie »
Il n’y strictement aucune autre source archéologique historique qui se situe en dehors de la Numidie ou de l’Algérie actuelle
Bonjour Lila ou … Fatima ??
Merci de votre contribution et n’hésitez pas à aller voir nos dizaines d’articles et recettes qui sont tout aussi plus intéressants les uns que les autres.
le couscous poisson c’est une invention tunisienne qui date des années 1980, pays non berbères, vu que tous leurs plats sons copier de leurs voisins algériens, et donc pour sortir du lot, s ajoutent du poisson berkkkk et presque toute leur cuisine se base sur la tomate conserve et surtout du poivron, sans ses deux ils sont perdus, je vous conseille le vrai couscous au mouton et autres viande mais jamais le poulet et ou le poisson merguez etc.. et toutes les nouvelles conneries
Bonjour Bibidu13,
merci de nous avoir partagé votre expérience.
Amicalement
Bonjour, je trouve que cette phrase ne reflète pas la réalité historique :lorsque vous dites « L’origine du couscous est souvent attribuée, par les historiens, au peuple berbère (Maroc). D’ailleurs, le plus vieux couscoussier au monde, datant du XIe siècle, a été découvert en Kabylie (région d’Algérie peuplée de Berbères) »
j’attire votre attention sur la caractère choisi lorsque vous écrivez « L’origine du couscous ….(Maros) » en gras, et vous mentionnez les faits historiques de la plus ancienne découverte du couscous en Algérie en caractères simple.
Si vous voulez écrie une phrase juste, il faut remplacer le (Maroc) par (Maghreb) ou (Numédie) car de ce temps ni le Maroc ni l’Algérie n’existais encore, mais là vous voulez attribuer une origine du couscous au Maroc sans fondement historique.
Ceci n’a pas été fait par hasard mais délibérément, je conclue même que vous êtes marocaine.
Bonjour Massinissa,
non je suis malgache
Alors écrivez la vérité, comme suit :
L’origine du couscous est souvent attribuée, par les historiens, au peuple berbère (Numédie). D’ailleurs, le plus vieux couscoussier au monde, datant du XIe siècle, a été découvert en Kabylie (région d’Algérie peuplée de Berbères) »
Le plus ancien couscoussier a été retrouvé dans la region de Tiaret pas en Kabylie
Des ustensiles complets ont été trouvé dans la région de Tiaret en Algérie (Lucy Bolens, 1990, p.282).
Bonjour Fatima,
merci de votre contribution, et sinon n’hésitez pas à aller voir nos autres articles et recettes. 😉
Voici son histoire
https://www.youtube.com/watch?v=fQSYihTBW64
Bonjour Massinissa
j’ai déja vu cette vidéo et d’ailleurs elle m’a aidé dans mes recherches sur cet article justement. Je ne voudrais pas continuer ce débat sur l’origine du couscous avec vous, car j’ai l’impression que c’iest une discussion de sourd. Mais juste rajouter que dans la vidéo, ils mentionnent bien que même le terme vient du nom berbère. Les Berbères constituent la majorité de la population marocaine. Et même si ils avaient, à l’époque, colonisé une partie de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Algérie, l’invention du couscous leur est quand même attribuée. Est-ce que nous pourrions faire la paix en disant que le couscous est d’origine maghrébine et non marocaine ou algérienne ou tunisienne ? 😉
Les marocains ont colonisé l’Algérie? Mama mia qu’est ce qu’il faut pas lire ! Il y a eu des tribus transfrontalières qui ont régné sur l’Afrique du Nord soit par l’Ouest soit par l’Est, impossible de leur donner une nationalité. De plus la colonisation est un phénomène occidental qui vise à l’exploitation d’un pays par une minorité étrangère.
Enfin c’est la première fois que j’apprends que le couscous est attribué aux marocains. Auto-attribué par les marocains certainement sous prétexte que le maroc est un pays qui vit de tourisme et l’Algérie non, ce qui fait que le couscous marocain est plus connu que l’algérien, sauf chez les Français qui l’ont importé via les Pieds Noirs en France à la fin de la guerre d’Algérie.
Bonjour, merci de nous avoir partagé votre point de vue ! 🙂
Belle journée à vous !
Votre article est bien fondé, je le considère bien, ça se voit que vous avez fait un grand effort de recherche et de documentation.
Bonjour Benmoussa Khalid
je vous remercie beaucoup et c’est vrai que j’ai mis un point d’honneur à rédiger un article de qualité pour mes lecteurs. Votre message est encourageant
Chère Eva, bon courage avec ces commentaires pinailleurs…, et je confirme les compliments de Khalid 😉
Merci Marjorie ! 😘 Ton message de soutien me touche et c’est vrai que j’aurais aimé en avoir plus. Après je ne suis pas contre les critiques si elles sont constructives et se font dans le respect. Bref, je suis ouverte au débat. Mais, c’est vrai que certaines personnes ne me font pas de cadeau. lol 😂😂 Mais tous ces commentaires ne sont pas les pires, car internet est le terrain de jeu préféré des haters et des trolls. 😡
Il faut dire aussi qu’avoir des commentaires c’est quand même stimulant.. personnellement je trouve que j’en ai pas assez, les gens se contentent de visiter, j’ai donc très peu de retour et c’est décourageant des fois…
Je te comprends Marjorie, mais ne te décourage pas, les choses se feront petit à petit. Sinon, n’hésite pas à visiter les blogs dans le même thème que le tien et commente leurs articles. Ainsi, ils pourront te rendre la pareille et tu pourras même te trouver des amis blogueurs qui sait ? 😉
Bonjour, j’ai cherché partout ce couscoussier datant du XIè s. et je ne le trouve nul part, c’est quoi tes sources? Il n’en existe aucune photo. Pas de description, pas d’article, pas de trace dans les musées. Soit il a disparu soit il n’a jamais existé. Bolens, qui est Algérienne de son vrai nom Bakkouch née à constantine a attribué à sa ville des pôt de couscous datant de 238 Av-Jc. Mais aucune trace non plus!!! Merci
Bonjour Adil,
je comprends que vous voulez argumenter sur la vraie origine du couscous, mais n’oubliez pas les règles de politesse s’il vous plaît. Par conséquent, évitez de tout de suite tutoyer les gens. 🙂
Je focaliserai pas sur votre réponse car j,ai vu que vous tutoyer tt le monde.
Moi j’attends une réponse à ma question. Ou sont les photos de ce couscousier trouvé par Mme Bakkouch (Bolens) ???
nbnbn
le couscous est d\ »origine Algérienne à 100 % comme la pizza qui est Italienne..un pays qui n\’a pas d\’histoire ne doit pas voler le patrimoine des autres pour se faire une place avec les grands ..le mensonge c\’est un péché
??????
Ben c est vous les algériens vous avez pas une grande histoire .vous avez été colonisé dans tous les époques la Numidie vous êtes colonisé par les romains après elmouhad (berbère marocain ,)après les turques ,apres la France bien sur qui a créé l algerie. vous deverez avoir honte de ton message même pizza vous dites sa vient de chez sur un video YouTube
C’est honteux de parler ainsi d’un grand pays comme l’Algérie.
Sans vos grands mères qui travaillaient à Bousbir avec les soldats français et algériens vous ne saurez jamais connaître ni le couscous ni le tajine jusqu’à aujourd’hui où vous essayez de s’accaparer de tout ce qui est algérien.
Pour madame Eva je vous in.vite à visiter l’Algérie et découvrir plus de 130 variétés de couscous selon la composition et la préparation mais il vous faudra plus d’un mois pour y parvenir;)
Savez vous qu’en Algérie on prépare au minimum 100 kg de couscous si quelqu’un est mourant à fin de le présenter aux gens le jour de sa mort et on le prépare aussi pour les mariages comme à Jijel où ‘on prépare le couscous aussi avec des poissons, avec des herbes sauvages, avec des navets et leurs feuilles et l’huile d’olive, du couscous aussi à base d’orge qu’on appelle boumzyet, un couscous à base de gland, du couscous avec des pastèques 🍉 avec des raisins…etc et ce que je viens de citer rien que dans la région de Jijel.
Bravo
Les marocains ont colonisé l’Algérie? Mama mia qu’est ce qu’il faut pas lire ! Il y a eu des tribus transfrontalières qui ont régné sur l’Afrique du Nord soit par l’Ouest soit par l’Est, impossible de leur donner une nationalité. De plus la colonisation est un phénomène occidental qui vise à l’exploitation d’un pays par une minorité étrangère.
Enfin c’est la première fois que j’apprends que le couscous est attribué aux marocains. Auto-attribué par les marocains certainement sous prétexte que le maroc est un pays qui vit de tourisme et l’Algérie non, ce qui fait que le couscous marocain est plus connu que l’algérien, sauf chez les Français qui l’ont importé via les Pieds Noirs en France à la fin de la guerre d’Algérie.
le couscous est algérien et le mot couscous est né en, algérie par jean baptiste ferrero quand il entendait les algériens l’appeler ksouksou. sans ça le couscous est un plat algérien qui remonte à l’époque romaine et l’algérie était le grenier de rome. le meilleur couscous, est le couscous kabyle. le savoir faire est exceptionnel. il se mange sans sauce juste avec un morceau de viande méchouie
Bonjour monsieur,
merci de nous avoir partagé votre opinion et de nous avoir présenté vos arguments. Excellente journée à vous !
Bonjour,
J’ai toujours appris de pars de plusieurs personne, que le couscous avait plusieurs origine et façon de le préparer. De la même façon que l’on prête la choucroute aux alsacien qui date de 450 ap.jC alors que cette façon de faire date (pour le choux) des uns Attila. Je pense peut être à tords, que vous avez un aliment principal comme ici la semoule, et que divers régions, pays l’utilisant possède une façon de le cuisiner. Par exemple le couscous avec de l’agneau, poulet et merguez accompagné d’une semoule moyenne plus divers légumes corresponds plus à mon gout que celui qui mélange sucré et salé que je n’apprécie pas particulièrement. L’article ici présenté est très bien réalisé. Merci
Bonjour,
nous vous remercions de nous avoir partagé votre point de vue et nous sommes ravis que cet article vous ai plu. Et en effet, il n’est pas toujours aisé de déterminer avec exactitude l’origine d’un plat tellement les recettes voyagent et les ingrédients peuvent venir de diverses régions du monde. Mais en recoupant les informations et en étudiant les cultures et les habitudes alimentaires de tout un peuple, on arrive à peu près à connaître l’origine d’un plat.
J’ai cherché dans le grand dictionnaire de Dumas … et n’ai rien trouvé !
Le couscous est marocain avec’’ 7 légumes ´ surtt celui sur la photo et cent pour cent marocain et après faut pas le confondre avec la semoule que vous mélanger avec les légumes o ceux qui le mettent avec du merguez et poissons ça ce n’est pas du couscous je suis dsl …
L’histoire du couscous…
C’est un mets séculaire des AMAZIGHS (Berbères) d’Afrique du Nord. .
Jules César, St Augustin, quelques Pharaons, en ont mangé.
C’était et c’est le plat de base des africains du Nord (habitants la NUMIDIE) composés de chrétiens, d’hébreux, de païens, de polythéistes, Tout sauf musulmans.
Il n’a pas été importé en France par les pieds noirs, car c’était déjà un plat que les premiers Nord-Africains, venus en France travailler ou combattre (en 14 -18 par exemple), avaient fait connaître aux français.
Les Pieds Noirs l’ont magnifié et l’ont rendu populaire.
Le couscous comme beaucoup de plats simples s’est embourgeoisé.
Il y a des milliers d’années la Numidie, qui produisait du blé dur, a été pendant 7 siècles le » grenier à blé » de l’Empire Romain.
Je rappelle que 5 Empereurs Romains étaient d’origine Amazigh (Berbères).
Ils avaient emmené à la cour de Rome, leurs cuisinières et leurs recettes traditionnelles.
Il n’y a pas de » vrai » couscous.
La graine de blé dur est commune à tous et chacun y mettait ce qu’il voulait selon sa fortune ou sa région. : les pêcheurs ; du poisson, les fermiers ; du poulet, du pourpier dans le désert, etc..
Les fermiers Pieds Noirs, y mirent beaucoup de tout pour faire le fameux « Royal ».
Le couscous boulette pour shabbat était délicieux …
Alors Mesdames et Messieurs, le couscous adopté par la gastronomie française, reste et restera un plat AMAZIGH (berbère, kabyle, chaoui, chleuf, ….) mais PAS ARABE.
Vous n’en trouverez jamais en Saoudie où le mot berbère « ksouksou » veut dire vagin en leur dialecte.
Imaginez un saoudien commander un vagin !! 😀
Je rappelle que l’Afrique du Nord n’était pas arabe. Elle a été arabisée à partir du 7e siècle seulement .
Pour finir, je dois vous dire que le couscous « arabe » qui emploie en garniture de la merguez, supposée être la marque d’un couscous cette fois-ci oriental (et musulman), est une cocasse supercherie.
Les merguez ont été inventées par les « migrants » venus d’Alsace-Lorraine dès 1870 après l’annexion par l’Allemagne de leurs territoires.
Ces colons se sont vus attribuer des terres, sur les hauts plateaux en Algérie, et ont créé des saucisses avec la viande des moutons qui proliféraient à cette époque.
Alors IL N’Y A RIEN D’ORIENTAL dans la merguez, ni dans son invention et encore moins dans son origine géographique.
Il n’ y a aucune tradition de merguez en Saoudie ou en Musulmanie.
C’est une pure création Alsacienne !